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 'Cause I hate you like I love you {Noah}

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Neyhlann Demarchelier
Neyhlann Demarchelier

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'Cause I hate you like I love you {Noah} Vide
MessageSujet: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 23 Avr - 2:29

'Cause I hate you like I love you {Noah} 3354hms 'Cause I hate you like I love you {Noah} Chamallow3-1749478 'Cause I hate you like I love you {Noah} 0035d246
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    Les yeux fixés sur le professeur et malgré le fait que j’étais fatiguée au possible, je faisais tout pour être très attentive aux dires du prof afin de bien tout enregistrer. Je tenais à réussir et ce malgré la difficulté du programme, je ne tenais pas à être laissée de côté. Cependant, au fur et à mesure de l’heure, je sentis mes paupières s’alourdirent au point que je ne pouvais plus les soulever. Je n’avais pas dormit de la nuit pour pouvoir finir un devoir à rendre tandis que mon boulot de serveuse m’avait pris plus de temps que prévu. Tombant légèrement sur mes mains, mon front vint s’y écraser alors que je sombrais sans réellement m’en rendre compte. Un sommeil lourd, au départ sans rêve avant que deux tâches turquoises ne me forces à ouvrir les yeux tandis que la chaleur d’une main transparaissait. Me retournant subitement, je vis Heathcliff qui me regardait avec cet air doux qui le caractérisait. Je ne peux que lui sourire, heureuse de le voir. Avec cet homme, je me sentais protégé et à l’abri de tout malheur. C’était tellement reposant. «  Le cour est terminé, je te raccompagne? Tu as l’air épuisé. » Secouant la tête, je soufflais la tête lourde. « Non j’ai du travail ce soir, je te retrouves demain » Pressant rapidement ma bouche à la sienne, j’attrapais mes affaires et sortit rapidement hors de l’amphithéâtre avant qu’il ne réplique que je travaillais tôt et qu’il préférerait que je me repose un tant soit peu. Il n’était pas du genre à me forcer, il était plus celui à me conseiller, en douceur, et à me persuader de l’écouter ce qui fonctionnait bien trop souvent à mon goût. Remontant le couloir, je sortis pour prendre mon vélo, n’ayant pas encore le permis, avant de pédaler jusqu’à l’hôtel où je bossais depuis peu. Mes cheveux étaient lâchés et je savourais le vent qui, après m’être endormie dans la chaleur étouffante de l‘amphi, me faisait du bien. Rêveuse, je me laissais tout simplement allez à ma liberté brève tandis que je me garais déjà dans le petit parking réservé au personnel. Attachant ma roue, je pénétrais dans le hall avant de nouer mes cheveux tout en allant chercher mon tablier. J’avais trouvé ce job il y a peu, car le restaurant où je bossais avant me rappelais trop Noah et donc notre histoire tumultueuse. Et petit à petit je parvenais à l’oublier. Cependant, quand je levais la tête pour rencontrer mon reflet dans le miroir je vis dans mes propres prunelles que je n’étais pas convaincue moi-même parce que j’étais en train de dire. Essuyant ma joue où trônait la marque de mon pull, je me retournais pour voir ma patronne arriver et donc me hâtais de me changer pour pouvoir être prête à l’heure. Arrangeant rapidement mon chignon, je me regardais longuement déstabilisé soudainement par une étrange lueur dans mon regard, une lueur qui prenait possession de ma tête et chacun de mes organes. Un mauvais pressentiment. Repartant suspicieuse, j’attrapais les premiers plateaux pour les porter dans la salle du restaurant avant que ma chef ne me fasse signe pour placer des gens. Arrivant souplement de ma démarche de danseuse, je conduisis le vieux couple près de leurs chaises tout en leur disant que j’étais là s’ils avaient besoin de quoi que ce soit.

    Je continuais donc ma tâche les heures avançant avant que ne sonne 20h. J’avais encore trois heures de boulot et j’étais de plus en plus fatiguée tenant à peine sur mes jambes. Mais je me devais de continuer et d’être la meilleure, j’étais là pour soutenir ma petite sœur et non pour la laisser tomber. Quitte à jouer les cendrillons bien que le prince amenant ma pantoufle perdue ne soit pas là. On me fit signe et je revins rapidement aux cuisines pour prendre des alcools à servir en terrasse. Cependant, quelle ne fut pas ma surprise en traversant la porte fenêtre de voir Noah assis à une table avec deux ou trois de ses collègues. Surprise, j’en fis tomber mon plateau alors que tous les verres se fracassèrent sur le sol. Cependant je fus prompt et vive tandis que je me mettais de dos tout en ramassant calmement. Mes mains tremblaient cependant sans que je ne puisse les en empêcher, mais je pus retourner à l’intérieure sans que mon visage n’ait été remarqué. L’humiliation de savoir qu’il m’avait prise pour une idiote était assez grande. Dire que je lui avais tant donné tandis qu’il se tapait n’importe qui j’en étais malade. Les larmes me brouillant les yeux, je sentis les bras du chef qui m’avait prise en amitié tandis qu’il me tapotait gentiment l’épaule. « Tout va bien ma petite? » Secouant la tête, je séchais rapidement mes larmes avant de souffler. « Non mais ça va passer. » Je devais me reprendre. Et je devais donc affronter mes fantômes une fois pour toutes. Réarrangeant ma coiffure, je respirais à fond avant de reprendre un plateau pour me rendre de nouveau sur la terrasse. Mais je m’immobilisais encore une fois mais ce, seulement quelques secondes. Il était… aussi beau que dans mon souvenir, ses yeux toujours aussi clair et profond tandis que flottait sur ses lèvres ce léger sourire qui me faisait fondre. Comment pouvais-je encore l’admirer alors que les griffes d’une haine profonde me lacéraient le cœur?

    Posant le plateau en douceur, je gardais le visage froid et évitais bien évidemment de le regarder pour ne pas craquer. Puis, aussi vive que l’éclair sur ce coup, je tournais les talons pour reprendre ma tâche. Mais je ne faisais que des conneries, me forçant à ne pas regarder mais en y pensant sans cesse. Voilà six mois qu’il avait disparut, et j’avais enfin recommencer à me construire une vie normale. Mais non monsieur venait tout gâcher comme pour me retirer un bonheur trop vite acquit. Pourquoi devais-je le haïr au point que je je pensais qu’à lui bondir dessus pour le frapper? Et en même temps une part démon homme rêvait de ses bras autour de ma taille.

    Les heures s’écoulèrent, trop lentes, quand je pus enfin sortir par derrière. Il faisait nuit noir et c’est en frottant mon blouson que je pris mon vélo. C’est à ce moment là que je vis un type de l’armée complètement saoul. Prise par la peur, je ne soufflais mot alors qu’il s’approchait. « Alors ma jolie on est perdu? ».

    -Non…

    Je lui passais devant mais pas assez vivement pour qu’il ne m’empoigne pas par le bras. « Regarde moi quand je te parle ! » Le visage livide, je tentais de me dégager sans hurler bien que dans peu de temps, c’était un cri plus qu’effrayé qui allait percer ma gorge.
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Noah A. Digello
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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 23 Avr - 4:35

Je venait de passer une des ses journées déplaisantes et complètement assommantes, si c'eut été un euphémisme. Ayant atterrit à Biarritz la veille, je n'avais guère eut le tant de me reposer ou même de défaire mon sac.Le tout trainait prêt de la fenêtre, non loin de la table remplis de mal bouffe vide. Les yeux lourds et les muscles mous, je m'était écraser sur le lit du vieux motel. C'était le motel ou - ce qu'on ne peut même pas appeler un lit de l'escadron - des vieux matelas, combattant du temps et de la vieillesse. La dernière chose dont j'avais envie était d'avoir à faire au Caporal au petite heures du matin. l'absence de café ne fit qu'aggraver la chose. Déjà, j'avais du me réveiller à 5 heure du matin afin d'être à la base à temps car le Caporal Smith était loin d'être le genre d'homme très patient. Pas plus que tout autre militaire du régiment d'ailleurs. Le fait que la mission était suspendu ne voulait aucunement dire que je ne devait pas me taper toutes ses journées a l'escadron. La fatigue, les premiers rayons du soleil et la voix de la présentatrice des nouvelles matinales, je connaissait bien. Une heure ou même deux, j'aurais bien aimé passé ses quelques 120 minutes de plus dans la douce rêverie de mon lit mais... une séance de vol était prévue pour 7 heure. Tant bien que mal, je m'étais levé de mon lit, la tête endolorie et le visage légèrement maquillé de sommeil. À chaque fois que j'enfilais mon blouson de l'air, je me sentait une tout autre personne. C'était comme si, Noah Digello n'existait plus! Un simple sentiment de supériorité, d'aventure et surtout irrationnel. J'avais essayé de me défaire de cette image d'homme dur et plein de succès mais le faire était beaucoup plus difficile à dire qu'à faire. Dans les airs, je me sent beaucoup plus léger, j'oublie l'intégralité de mes problèmes...j'oublie cette facette démesuré de moi-même. Depuis mon retour dans la paradisiaque ville française, je me sentait beaucoup mieux. Le temps n'était pas contre moi et moi je ne me heurtait pas non plus contre lui. Un jeu équitable. Depuis plus 6 ans, la seule chose qui occupait mon agenda était les avions et l'armée.

J'étais arrivé là-bas a temps et comme d'habitude mon collègue Barry vint m'accueillir avec l'une de ses mauvaise blague que je ne comprenais jamais et qui m'intéressait peu. On s'était rencontré dès que j'étais entré dans l'armé. Lui aussi se trouvait en première année et pour être franc j'étais pratiquement sur que le pauvre aurait abandonné bien avant la fin de son entrainement. Heureusement pour nous deux, je me trompait. Le jeune homme s'avérait être un des meilleurs pilotes de la place, tout comme moi d'ailleurs. Une amitié féroce s'était formé entre nous. J'assurais ses arrières et il assurait les miens. Il fallait le dire. Après avoir laisser la voiture dans les garages destinés aux militaires, je m'étais silencieusement diriger vers l'entré du bureau. La feuille de présence signé, le communiqué contemplé, j'entrais dans le couloir qui menait au pistes de vols. Je passais tout la journée a testé les avions et à effectuer toute sorte d'offensive qui nous servirait au combat. La chaleur étouffante eut rapidement raison de moi et je décidais que s'en était fini pour aujourd'hui. Il devait être aux alentour de 19hrs30.

En partant, je croisa Barry qui me proposa d'aller prendre un verre. Je pouvais sentir la fatigue s'acharner sur moi et avais-je vraiment envie d'un verre? Bien sur que oui. Puis, comment dire non à Barry? La soirée s'annonçait plutôt croustillante et s'il avait un peu de chance il trouverait bien une belle jeune femme qui rentrerait avec lui. Avec quelques collègue il se rendire au grand hôtel du palais. Ils avaient opté pour la terrasse. Un petit coup d'air frais après une journée comme celle qu'il venait de passer ne lui ferait aucun mal d'après tout. Confortablement assis, ils attendaient leur commande. Une jeune serveuse mal à droite renversa leurs plateaux, elle devait avoir perdu l'équilibre ou quelques chose dans le genre. J'allais l'aidé mais quelque chose me retient a ma chaise. Je reconnaissais ces cheveux. Cette chevelure, ces formes, ce teint, je les avaient caresser du bout des doigts il y a de cela 6 mois. Il y a de cela 6 mois, j'avais fait la rencontre de Neyhlann Dermarchelier. '' Ne pense pas à elle Noah, ce n'est pas elle! '' La jeune femme était retourné à l'intérieur et je n'eut pas le temps d'apercevoir son visage. Intrigué et d'une nature curieux, je me précipitait à l'intérieur. Elle parlait avec le chef de l'établissement. Je m'approcha d'elle tout doucement et reconnu parfaitement sa voix. C'était comme la première fois que je l'avait vue. Son odeur douce et délicate, sa peau si douce et parfaite comme la soie, je me rappelais de tout les minces détails qui avaient ornées notre première rencontrer et nos rencontres suivantes... Je lui avais aussi fait du mal et elle devait me haïr...Il ne fallait pas qu'elle me voit. Cela ne ferait que ravivé de vielle blessures, une vieille histoire et des souvenirs que ni l'un ni l'autre n'avaient envie de laisser filer bien qu'il se l'étais convaincu. Il l'avais quitté tu jour au lendemain sans rien dire mais... l'armée. Ne lui avait-il pas fait une faveur en l'empêchant d'avoir affaire avec un homme comme lui. Ce que j'avais ressentis ce soir là... Je retournais m'assoir avec mes collègues avant que ceux-ci ne s'aperçoivent de ma longue absence. Noah avait accumulé les verres d'alcools. Le fait qu'il se remémore son histoire passé avec Neyhlann avait contribué a sa conduite. Néanmoins, il avait encore toute sa raison.
Il s'apprêtait a rentrer chez lui vers 23hrs30 quand il aperçu Neyhlann se débattre avec un de ses collègues. Noah accouru a elle. Personne n'avait le droit de poser ses mains sur elle. Elle lui était si précieuse et il le savait mais il avait quand même tout foiré. « lâche-la tout de suite Calvin! » Neyhlan paru surprise de le voir. Ses yeux bleu... il en rêvait, ils le hantaient depuis 6 mois. « calme toi Noah je ne fait que m'amuser avec cette belle jeune femme... » Ce fut plus fort que lui, Noah lui balança son point droit dans le figure de toute ses forces. Il en avait envie depuis des lustres et le temps était venue. Son collègue saignant du nez alla se jetter par terre. Qu'il se sentait bien. Il attrapa le bras de Neyh et l'amena avec lui un peu plus loin... sans savoir pourquoi, il se mit a lui crier dessus, « mais à quoi tu pensais Neyh! Tu marche toute seule a cette heure-ci... » Il n'avait rien trouvé de mieux à lui dire. Il ne savait pas quoi dire ou quoi faire, comme il y a 6 mois... Il ne lachait pas son bras.
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Neyhlann Demarchelier
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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 23 Avr - 14:43

'Cause I hate you like I love you {Noah} 3354hms 'Cause I hate you like I love you {Noah} Chamallow3-1749478 'Cause I hate you like I love you {Noah} 0035d246
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    Je devais avouer ma peur. Je me devais de me l’avouer à moi-même pour pouvoir réagir au mieux. En allant même plus loin je devais m’avouer terrifiée. Cependant, j’essayais de ne pas trop me laisser submergée par ce sentiment malsain qui, s’il continuait à me bouffer crescendo alors que ses doigts s’enfonçaient dans mon bras. Surtout qu’il souriant d’un air qui ne laissait pas présager la suite comme fabuleuse mais davantage cauchemardesque. Dans ma tête, je suppliais qu’on vienne à mon secours, demandant aux dieux de bien vouloir m’accorder leurs aides avant que je ne finisse violée ou maltraitée. Mais bien entendu, ce genre d’aides miraculeuses qu’on ne voit que dans les Disney ne pouvait tomber du ciel. Sous la pression, je lui enfonçais mon talon dans le pied, ce qui n’eut pas l’air de lui plaire vu le grognement de douleur qui transparut. Je sentis sa main épaisse alors qu’il m’en collait une, tandis que ma lèvre s’éclata sous le choc. Je n’eus pas le temps de réellement me rendre compte de ce qu’il venait de se passer tandis que la douleur se faisait moindres, tellement la peur obscurcissait mon jugement. C’était … Une voix retentit dans l’obscurité et je m’immobilisais tant je ne m’y attendais pas. Tournant la tête, je rencontrais le regard turquoise qui m’avait obsédé durant les long mois où il avait pourtant disparut. J’aurais tant aimé qu’il ne revienne pas et pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’être heureuse de le voir. Mais la douleur était aussi profonde que cette joie pure qui m’envahissait en regardant son visage. Cependant, mes pensées furent de courtes durées, car je le vis écraser son poing contre la figure de l’homme. Sans comprendre ce qu’il venait de m’arriver, je sentis sa main remplacer celle de l’homme, si chaude que le froid disparut soudainement. Mais je ne me sentais pas en sécurité. Certes, je savais qu’une attaque extérieure était désormais impossible, je savais qu’il veillerait sur moi mais qui me protégerait de lui? Qui me protégeait de cette myriade de sentiment, ce désir fou qui me poussait dans ses bras alors que je le méprisais et le détestais? Cependant, j’étais sous le choc, j’étais complètement perturbé par la scène alors que je ressentais enfin la brûlure de ma lèvre inférieure, le sang coulant légèrement sur mon menton, si bien que je me laissais attiré plus loin alors qu’il me traînait derrière lui. Avant de s’arrêter et de me gueuler dessus. Ouvrant la bouche scandalisée, je le regardais mauvaise avant de lâcher à la limite de l’hystérie.

    -J’avais mon vélo !! Et ce n’est pas ma faute si tous les militaires sont des enfoirés !

    Je retenais les larmes brûlantes qui me venaient aux yeux alors que je venais indirectement de l’insulter. Je me foutais de l’autre, je ne lui en voulais même pas d’avoir eu de sombres pensées à mon égard, ma haine était toute concentrée sur cet homme qui m’avait fait du mal alors que je lui avais tout donné. C’était avec lui que je me voyais plus tard et je me voyais même l’attendre près de la piste pour le regarder voler. Je me voyais le suivre au bout du monde quelles que soient ses missions, je me voyais raconter à nos enfants les exploits de leurs pères. J’avais été d’un ridicule et d’un naïf consommé. Je m’étais fait avoir si facilement que j’en devenais malade à force de me triturer l’esprit. Me dégageant brusquement de sa main qui m’empêchait de réellement m’énerver contre lui tant sa chaleur me faisait envie, je retins celle de me jeter dans ses bras avant de souffler faiblement.

    -Et puis, je ne vois pas ce que ça peut te faire.

    Pourquoi être venu à mon secours après tout? Il m’avait fait bien plus de mal et m’avait prouvé qu’il se foutait de mes sentiments et de ma personne. Pourquoi se mouiller avec un collègue pour me venir en aide, à moi, la pauvre petite française tombée folle amoureuse? Je n’osais pas même imaginer ce qu’il avait pu raconter sur mon comptes, et je ne voulais même pas savoir jusqu’où le foutage de gueule était allé. Frottant mon bras, je ressentis brusquement son odeur et me figeais. Tant de souvenirs se bousculait dans ma tête, ma façon de me réveiller et de le regarder longuement comme ne croyant pas à ma chance, ma façon de coller mon nez à sa joue pour inspirer profondément son odeur, pour m’en imprégner et me préparer à attendre son retour près de moi, ma façon de caresser ses lèvres de miennes pendant son sommeil, ma façon de me blottir dans ses bras quand ça n’allait pas, ma façon de mordiller ses lèvres affamée. J’avais tout ressentit dans ses bras, la passion folle, le désir animal, l’amour tendre, la joie enfantine. Et j’avais tout perdu d’un coup, la bulle de rêve s’éclatant alors que tout ce que j’avais vécu semblait calculé et imaginé. Fermant les yeux quelques secondes pour échapper à son regard, je les rouvris pour regarder où nous étions sans même reconnaître l’endroit. Pourtant, je vivais ici depuis toujours et je n’avais aucune idée de cet endroit comme si j’étais incapable de me souvenir de choses simples. Tournant légèrement sur moi-même, je revins vers lui sans montrer que j’étais légèrement perdu, passant ma langue inconsciemment sur ma lèvre pour lécher mon sang tout en soufflant.

    -Va t’en, je me débrouille.

    Ce qui était assez mal placé de ma part tandis qu’il venait tout de même de me sauver la mise. Mais j’étais incapable de le remercier, incapable de le regarder gentiment. Non pas parce que je le détestais trop pour. Mais parce que j’avais peur qu’un geste, un mot tendre me fasse fondre tandis que la conne reprenait le dessus, ma naïveté également. Un bruit me fit sursauter tandis que je me forçais de ne pas trop me rapprocher de lui. En réalité, je ne voulais pas rester toute seule, en réalité, j’aurais aimé tout effacer et me blottir dans ses bras le serrer avec toute la force de cet amour qui ne voulait pas me quitter. Soufflant légèrement, je m’appuyais contre un muret pour reprendre mes esprits et faire le point. Je voulais l’oublier, fermer les yeux tandis qu’une fois ouvert, il aurait disparut. Mais était-ce que je voulais vraiment?
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Noah A. Digello
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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyDim 25 Avr - 7:58

Pourquoi s'était-elle conduite comme une idiote de la sorte à marcher dans le grand centre-ville à une heure aussi tardive? et si je n'aurais pas intervenue à temps que serait-il arrivé? Pourquoi je maintenais mon emprise sur son petit bras léger? Pourquoi avait-je cette envie folle de l'embrasser ou était-ce peut-être de tout oublier? Noah s'éloigna brusquement d'elle. Il ne devait pas recommencer, leur histoire devait rester là ou elle s'était arrêter. Simplement Neyh et Noah, pas de Nous. La rage, la peur, la tristesse, la colère, l'incertitude, la culpabilité? Je ressentais tout, je le sentait elle. Mes doigts sur sa peau douce, sa chaleur se heurtant à la mienne, une collision entre nos deux mondes... Cette femme rencontré six mois au par avant, ici à Biarritz, un soir comme celui-ci... Pourquoi se mentir! Le silence fini pas avoir raison et j'eus finalement le courage de la regarder. La première chose que je vue fut sa petite lèvre rouge saignante. Si seulement il était arrivé quelques minutes plutôt, ce connard ne l'aurais jamais touché. Pas elle en tout cas. Pas sa Neyh. La voyant a moitié scandalisée et apeurée je la suivit du regard. L'envie de la prendre dans mes bras me submergea violemment. Voyait-elle la même chose que moi? Ce que nous avions vécu, ce qu'elle m'avait tendrement chuchoter à l'oreille de dizaine de fois? Neyh... Non, ca ne valait plus la peine. J'avais tout rater tout comme ma vie d'ailleurs. À chaque fois que je ressentais quelque chose de nouveau, il fallait que je m'envole. Loin, Loin, même très loin. Une évasion a l'inconnue. Telle une créature, Neyh l'attirait, elle s'emparait de moi sans même le savoir. Elle m'avait tant donné et tout ce que j'avais réussi a faire était de tout lui voler. Hors de question! Jamais elle ne devait retourner dans mes bras. Elle mérite mieux qu'un être méprisable comme moi, elle mérite un homme qui l'aime et qui saura la protéger et non la blesser quoi qu'il n'arrive. Bien sur, il aurait tout donné pour être cette homme la, mais il ne pouvait pas. C'était un désir qui resterait a jamais endormie dans son abime. Neyh le connaissait par coeur, elle savait ce qu'il avait vécu mais pouvait-elle réellement comprendre..?

La rue était sombre et tout ce que l'on pouvait entendre était le klaxonnement d'une voiture à l'avenue suivante, les petits pas rapides d'une personne visiblement pressé et la conversation téléphonique d'un homme qui criait plutôt que parlait. La lumière du lampadaire s'abattait violemment sur le visage de Neyh. J'étais terrifié à l'idée de la faire souffrir a nouveau... Mais d'un autre coté, il ne fallait pas qu'il s'énerve. Je devais me calmer, prendre un verre, souffler, faire les cent pas.... me changer le idée! Quand Neyh lui dit qu'il se foutait carrément de ce qui pouvait lui arriver, Noah ne su quoi répondre. Il n'avait plus envie de parler soudainement. Il resta planter là, sans rien dire, les yeux fixés sur la jeune femme. Ce qu'elle a le don de m'énerver. Ils s'aiment, ils se détestent.. mais en fait, Neyh en a beaucoup plus a plaindre d'un homme qui est parti du jour au lendemain. Je passais la main dans mes cheveux. Un tic, un moyen de décompresser bien à moi qui passait inaperçu à l'œil des autres. Il y avait près de six mois qu'ils ne s'étaient pas vue, qu'ils ne s'étaient pas embrasser et la première fois qu'ils se revoyaient, il fallait qu'ils s'engueulent au milieu du centre-ville. La science, il l'avait acquis des livres mais si ont lui avait dit qu'il en existait sur les femmes, ils les aurait pratiquement tous lu afin de se faire pardonner auprès de Neyh. Noah la fuyait du regard maintenant. Noah ne supporta guère le '' va-t-en '' de Neyh. Il se rapprocha d'elle, jusqu'à ce qu'il soit a deux doigts de sa bouche et la pénétra du regard.

- Je suis désolé...


Il s'excusait. Cela, il aurait du le faire il y avait six mois et avant-tout la prévenir de son départ, lui passer un coup de fil ou même lui poster un lettre... mais pour y mettre quoi? J'étais éperdument amoureux de cette femme et je me le cachais. Ma vie n'était qu'un amas de poussière et de misère et elle ne méritait pas ce genre de vie. Noah l'avait déjà imaginé comme la mère de ses enfants. Comme la femme qui le suivrait partout autour du monde. Une partie de lui même. Fatigué, abattu, condamné, je m'accroupie contre le mur d'une boutique fermé.

- Je ne pouvais pas rester Neyh. Tu le sais... On ne peut pas être ensemble.

Noah n'osait même pas la regarder dans les yeux. Il n'en serait pas capable! Ça lui déchirait le cœur de lui dire cela, si les choses avaient été différente, il l'aurait embrassé sans hésitation. La minute suivante, leur corps n'aurait fait plus qu'un mais... ca c'était si. Noah le savait très bien, c'était lui le problème. Il s'apprêtait a fuir encore une fois, a tourner le dos à la vérité, à s'enfuir une seconde fois à l'aide du ciel mais il ne brocha même pas. Il se releva et se rapprocha encore une fois de Neyh. Le contour de sa bouche, l'intensité de ses yeux, la douceur de sa voix, il avait envie de replonger dans cette univers qui l'avait tant enivré. Seule Neyh pouvait décider de la suite.

- J'aurais tout changer, si je le pouvais et tu le sais...

Conscient de ses paroles et du fait qu'il refaisait peut-être une seconde erreur à l'égard de Neyh, Noah remit ses lunettes fumé et attendit qu'elle dise quelque chose. '' dit quelque chose Neyh, dit quelque chose! ''
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Neyhlann Demarchelier
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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 14 Mai - 21:06

'Cause I hate you like I love you {Noah} 3354hms 'Cause I hate you like I love you {Noah} Chamallow3-1749478 'Cause I hate you like I love you {Noah} 0035d246
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    Mais pour qui se prenait-il ce crétin? Pourquoi venait-il chambouler mon existence de nouveau, me faire rêver de nouveau avec son physique d'Adonis? Ma gorge me brûlait tant la haine couvait en mon sein et je ne désirais rien à faire avec lui. Mais le pire fut comme il eut le toupet de me faire des excuses. Les yeux agrandis, je le fixais incapable de dire un mot, me souvenant de ses caresses, de sa voix chuchotée, de sa manière de me dire « je t'aime », de toutes les promesses qu'il m'avait faite jadis. Le coeur battant à tout rompre, j'entrouvris la bouche complétement choquée par ce simple désolé. Les hommes n'étaient-ils bons qu'à s'excuser une fois qu'ils avaient foutu un coeur en l'air? Pardonne moi de ne t'aimer qu'à moitié, pardonne moi de m'être foutu de ta gueule, pardonne moi d'être un coeur de pierre ou d'être un salop? Non mais pour qui se prenait cet homme qui non content de me voir amoureuse au point d'en être salement naïve me dise désolé? Folle de rage, j'abattis ma main sur sa joue, violemment, sa peau rougissant rapidement sous la violence de l'impact. Je n'avais pas su arrêter le coup ni la violence de ma frappe bien que je ne devais pas l'avoir tapé trop fort. Mes yeux se remplirent de larmes amères alors que je fixais son visage qui me rappelait tant de souvenirs que j'aurais aimé effacer. Car même après tout ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais m'empêcher d'être éperdument amoureuse de cet homme. Pourquoi le destin s'acharnait-il ainsi contre moi alors qu'un homme parfait m'aimer réellement et redoublait de gentillesse à mon égard? Pourquoi fallait-il que ce soit un con qui m'obsède et me fasse perdre tout contrôle sur moi même? Pourquoi? Je regardais la trace sur sa joue avant de plonger dans ses yeux, me dissimulant derrière ma haine.

    -Comment oses tu me dire que tu es désolé? Comment tu peux me faire ça?

    Après tout ça... La seule chose qu'il était capable de me dire était désolé.... Détruite de nouveau alors que je pensais m'avoir reconstruite, je m'adossais au mur et essayais d'oublier qu'il était là. D'oublier qu'il avait réapparut dans mon existence si bien construite. Respirant profondément, je rouvris les yeux et le vis accroupis contre un mur. M'asseyant à mon tour, je rouvris les yeux, agrandis par la blessure qu'il venait de nouveau de m'infliger. Résistant à l'envie de le frapper, je murmurais.

    -Je sais... Tu me l'as assez répété.

    Serrant les dents, je fermais de nouveau les paupières et ne put m'empêcher de verser quelques larmes, sentant les gouttes d'eau rouler sur mes joues nacrées. Comment pouvait-il me faire à nouveau aussi mal? Je devais penser à Heath, et non à Noah qui me blessait continuellement. Je sentis son mouvement et je relevais la tête, le regardant s'approcher de moi. Il commençait à faire froid et je frottais doucement mes bras bien qu'une chaleur se diffusait dans mon bassin suivit du désir qu'il m'inspirait. Je me figeais de nouveau en l'entendant avant de me relever folle de rage et d'n coup.

    -Tu te fou de ma gueule!!!

    Serrant les poings, je ne pus pas plus empêcher les larmes de couler avant de le pousser violemment en arrière.

    -Je t'ai vu avec cette femme!!!

    Le frappant de nouveau au niveau de torse, je répliquais d'autant plus méchante.

    -Tu ne m'as jamais aimé, arrête de faire semblant!!! Je te hais Noah, je te déteste!!!!

    Je le haïssais autant que je l'aimais en fin de compte. Le frappant de nouveau, je finis par lui tourner le dos tout en fermant les yeux sanglotant en silence et souhaitant réprimé cette violence trop contenue. J'aurais tant aimé le faire souffrir. Soufflant inaudible, je répétais les yeux vides.

    -Je te hais...

(désolée je te promet que c'est finit, je suis en vacance maintenant donc de nouveau pleinement active ^^)
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Noah A. Digello
Noah A. Digello

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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 14 Mai - 21:57

Aimer. Un mot avec lequel il ne s'était familiariser qu'une seule fois,
dans les bras de Naella. Il se rappelait tout les beaux moments passé
avec elle, les différents endroits qu'ils avaient tout deux visité et a
quel point ils s'aimaient éperdument. Mais tout ca, s'était il y a
jadis. C'était il y a beaucoup trop longtemps.

Je ne supportait pas de la voir me tourner le dos ainsi. Je voulais qu'elle me regarde droit dans les yeux, qu'elle me saute dans les bras et que tout soit comme avant. Homme que je suis, j'avais tout chambouler. J'avais détruit la femme que j'aime et elle me haïssait pour ca, de droit d'ailleurs. Autrefois, elle me regardait d'une manière bien différente, d'une manière dont je n'avais jamais été observé auparavant et j'avais noyé ce regard. Ou peut-être l'avais-je tué. Chaque mot qu'elle me lancais n'exprimait que tristesse et colère et petit à petit, chacun de ses mots accentuaient une vieille blessure. Je l'aimais mais elle...? Naella était ce qui m,était arriver de mieu et maitenant je l'avais définitivement perdu. Si dans l'armée on ne laisse jamais tombé, il en était de même dans la vie personelle de chaque militaire. Une seule chance, c'était tout ce dont Noah avait besoin. Il n'allait pas la laisser tomber une seconde fois. Tout ce qu'il avait réeussi a dire était: je suis désolé, Que pouvait-il dire d'autre? Inculte de l'amour qu'il était. Il n'avais guère reçu grand amour dans sa jeunesse et Naella le savait. POurquo ne comprennait-elle pas que cela lui prendrait du temps. Il n'avais jamais appris a aimer, a être aimer, a préserver une femme. Il lui faudrait du temps mais pour cela, il faudrait qu'elle lui en accorde. Il allait apprendre a aimer et il l'aimerait éperdument. La mission était loin de reprendre son cour, alors il aurait largement le temps d,apprendre à la connaitre réellement.

- Naella... Tu est la seule qui me connait réellement! Je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je ne sais pas aimer, je ne sais simplement pas aimer. Je n'ai jamais rien ressenti d'aussi intense avec toi Naella. Je ne te le dirais jamais assez, combien de fois je suis désolé de ce que j'ai fait et je veux que ca change. Donne moi une seconde chance Nae.

Il était perdu, effrayé et espérait par dessus tout qu'elle comprenne sa position.La gifle qu'il reçu de Naella, lui fit guère trop mal. Il ne sentit qu'un petit picotement mais le simple fait qu'elle l'eut gifflé lui fit terriblement mal. Comment avait-il pu lui pourrir la vie a se point la?Il s'approcha d'elle et posa ses mains de chaque cote du visage de Nae. Il la regardait dans la prune des yeux. Il ne la lâcherait pas avant qu'elle ait entendu tout ce qu'il avait a lui dire.

- Nae je n'ai jamais oublier. Tout ce qu'on a vécu et la première fois que je t'ai vu.

Il se passa non loin de quelques seconde avant qu'un envie immense submerge Noah. Les lèvres lui brulait a un point tel qu'il ne pu s'empêcher de l'embrasser. Il l'embrassa comme la première fois. Sensuellement, lentement et passionnément. Nae lui sembla perplexe. Noah se retira calmement et ne su que dire. Comment allait-elle réagir? Il se recula et l'aida a se relever. Le silence qui flottait le tuait. Il mourrait a petit feu....
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Neyhlann Demarchelier
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MessageSujet: Re: 'Cause I hate you like I love you {Noah} 'Cause I hate you like I love you {Noah} EmptyVen 14 Mai - 22:28

'Cause I hate you like I love you {Noah} 3354hms 'Cause I hate you like I love you {Noah} Chamallow3-1749478 'Cause I hate you like I love you {Noah} 0035d246
in my head, i always see you


    Je pleurais comme une gamine alors que je détestais la faiblesse. Je détestais m'effondrer ainsi devant un homme que j'aimais alors qu'il ne méritait que mépris. Frottant lentement mes bras, je n'entendais que le silence tandis que l'horreur de la scène que je venais de vivre me rendait malade. Mais pire que ça, je sentais un profond bonheur m'envahir comme si mon corps réagissait indépendamment de ma raison. Je le désirais avec peut-être plus de force qu'autrefois, je brûlais même de le sentir de nouveau contre mon corps, ses mains sur ma peau et ses lèvres sur les miennes. J'avais envie de lui avec une intensité qui me dégoûtait au vue de ce qu'il m'avait fait. Je me sentais nulle et désespérément conne d'être amoureuse d'un homme comme lui. Si bien que sa voix m'étonna, je ne m'attendais pas à l'entendre. Je lui avais demandé de partir pas de parler ni de me raconter des mensonges. L'entendant déblatérer sur le fait que je le connaissais mieux que quiconque, je secouais farouchement la tête, ma chevelure suivant les mouvements de ma tête bien qu'il ne pouvait voir mon visage profondément troublé par le rauque chaux de sa voix de gorge. Respirant faiblement, j'ouvris de grands yeux en comprenant ce qu'il était en train de me dire. Une seconde chance? Toute ma raison me disait de fuir à toute jambes alors que je n'avais que l'envie de me jeter dans ses bras et avec une force qui me dépassait. Mes muscles crispés me faisaient mal tant je me retenais de ne pas me blottir dans ses bras puissant où je m'étais tant sentie en sécurité autrefois. C'était si dur de lui résister en particulier quand il semblait si sincère. Mais je l'avais cru sincère pendant des mois sans qu'il ne le soit réellement. Il se moquait de moi une fois encore, ça ne pouvait être que ça. Mais dans quel but? Il n'avait aucunes raisons de revenir ainsi vers moi, à moins qu'il n'éprouve réellement quelque chose. Après tout, autrefois je l'avais bien jeté sans ménagement, refusant d'écouter la moindres de ses excuses. Regardant fixement le mur, j'étais indécise et je ne savais comment réagir tout simplement silencieuse.

    Je le vis alors soudainement dans mon champ de vision, ne pouvait retenir un léger gémissement surpris au contact de ses paumes brûlantes sur mes joues. Il ne fallait pas qu'il me touche et je ne voulais pas non plus me perdre dans ce regard qui me faisait fondre. Et pourtant... Je m'immergeais totalement dans le turquoise de ses iris alors qu'il me disait que notre histoire n'était pas une plaisanterie pour lui. Qu'il se souvenait de notre première rencontre, qu'il n'avait jamais pu m'oublier. M'accrochant à ma haine et à mes certitudes ,je soufflais néanmoins peu convaincante.

    -Tu mens...

    Comme pour me prouver le contraire, il se pencha et pressa sa bouche à la mienne. Ses lèvres fermes eurent rapidement raison de mon entêtement et je respirais faiblement alors qu'il se retirait sans que je n'ai eu le temps de réagir, tirant sur mes mains pour m'aider à me relever. Mais il était trop tard pour moi, je voulais plus. Les joues toujours humides, je pris son visage avant de coller ma bouche à la sienne, mêlant ma langue à la sienne avant d'enrouler mes bras autour de son cou. Tout de lui m'avait manqué, le goût de ses lèvres, sa chaleur, la tiédeur de son haleine, le parfum de son épiderme. Il m'avait manqué pendant ces longs mois où je n'avais fait que survivre. J'avais conscience que mon choix ne serait pas si facile car je n'avais pas confiance en Noah qui m'avait fait trop de mal pour que j'oublie si facilement. Mais pouvait-on luttait contre cet amour intarissable qu'était le mien? L'hypnose qu'il exerçait sur moi était tout simplement trop forte et je n'arrivais pas à me décoller de ses lèvres. Je replongeais mes mains dans ses cheveux, goûtant de nouveau la sensation de ses mèches autour de mes doigts tout en le serrant davantage contre moi. Je respirais sa langue et la croquais doucement, avec l'envie folle de me fondre en lui. Me décollant légèrement, je m'immobilisais à quelques mètres de sa bouche, respirant lentement, sans vraiment prendre conscience du feu qui couvait et qui me faisait craquer. Si fragile j'étais... Il ne lui suffirait que d'un geste pour me briser totalement.
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