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DATE D'INSCRIPTION : 18/04/2010
 |  Sujet: I just wanna talk with you ♦ Pauline Lun 19 Avr - 23:07 | |
|   ♦ thibault & pauline ♦
******Le matin était déjà bien levé, il devait être au moins onze heures. Les oiseaux chantaient la venue du nouveau beau temps qui étaient si rare et si neuf en cette période de l'année, mais depuis quelques jours, il se faisait de plus en plus présent. Fini le temps où Thibault devait prendre une demi heure pour se préparer à aller courir chaque matin, où il devait enfiler mitaine, grosses chaussettes et écharpe en laine, sans oublier le bonnet couvrant la totalité des oreilles. Maintenant, on pouvait le reconnaître quand il courait ! Ce matin là, il se réveilla dans son lit, la place à côté de lui vide de personne. Cela lui faisait bien bizarre. Depuis qu'il avait couché avec une autre que Jules et que celle ci s'en était aperçue, il n'avait plus osé toucher aux joies du sexe. Lui qui pratiquait ce plaisir presque tous les soirs, cela lui changeait bien. Il avait l'impression de tromper une nouvelle fois sa Jules en couchant avec une autre qu'elle, bien qu'il ne fut plus ensemble depuis sa sottise. Ils ne s'appelaient plus depuis une semaine, et cela lui manquait bien. Lui qui lui racontait tout quand ils n'étaient que meilleurs amis, que l'amour n'avait pas encore envahit leur espace privé. Ah.. cela avait bien changé depuis qu'ils étaient de pauvres adolescents qui avaient comme seuls problèmes leurs boutons sur le nez ou quels vêtements choisir avant de partir au lycée.
******En parlant de vêtements, Thibault s'habilla ce matin là de son bermuda blanc et d'un t-shirt bleu pastel Calvin Klein. Ses écouteurs aux oreilles, son Ipod en mains, ses chaussures aux pieds, il était plus que près à aller courir après une bonne et longue nuit de sommeil et un bon brossage de dents. Il attrapa ses Ray Ban et sortit de son immeuble en courant dans les escaliers, histoire de ne pas perdre de temps. Le jeune homme aimait prendre soin de son corps en le sculptant chaque matin d'un long et agréable footing et de quelques séances de musculation par semaine. Il aimait que les filles se retournent sur son passage et qu'elles se disent intérieurement qu'elles le verraient bien dans leur lit. Rien qu'à cette idée, le jeune homme sourit, car il ne voulait personne dans son lit, à part une seule et unique personne, sa tendre et bien aimée Jules, qui ne voulait plus rien entendre parler de lui. Thibault courut le long du trottoir pendant une bonne dizaine de minutes, la musique de son Ipod à fond, pour ne pas entendre les bruits des voitures dès son réveil. Il allait se rendre au lac, là où tout était calme. Là où les enfants nourrissaient de bouts de pains les canards, où de charmantes jeunes filles attendaient sagement sur un banc, lisant un magazine de mode comme Elle ou de potins croustillants comme Public. Hum.. il ne comprendra jamais ces demoiselles qui sont heureuses quand Angelina et Brad adoptent un enfant, ou quand Hayden Christensen casse avec Rachel Bilson car elles le veulent rien que pour elles. Tient, en parlant de jeune fille, en voilà une que Thibault connait. Il s'approche d'elle tranquillement en ralentissant son sprint et s'assoit sur le banc discrètement. « Alors.. on se prélasse au soleil ? » |
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DATE D'INSCRIPTION : 18/04/2010
| | Sujet: Re: I just wanna talk with you ♦ Pauline Mer 21 Avr - 11:42 | |
| En se levant ce matin là, Pauline n’avait pas eu envie de faire son footing matinal. Son réveil avait sonné à 8h00 lui laissant ainsi une heure pour se préparer avant de courir mais elle s’était contentée de taper un grand coup dessus afin qu’il cesse de sonner. Elle avait ensuite passé une heure dans son lit à repenser à ce qu’il s’était passé la veille au matin. Cet ascenseur, Aidan… Comment aurait-elle pu faire pire ? Les minutes n’étaient jamais passées aussi lentement et pour couronner le tout, elle se sentait encore plus déprimée que d’habitude. Hors de question pour elle donc d’aller courir. Elle se voyait plus rester au lit toute la journée et à manger de la glace à même le pot. Seulement si elle faisait ça elle ne se relèverait tout simplement jamais et elle devait continuer de sortir si elle voulait s’en remettre. Elle n’arrivait pas à croire qu’il avait toujours un impact si important dans sa vie. Ca faisait quand même plus de quatre ans que cette histoire c’était déroulée… Elle se tourna vers son réveil et soupira. Elle n’avait qu’à aller au lac. Là bas il n’y aurait absolument personne et puis elle pourrait continuer à déprimer tranquillement.
Pauline ne sut où elle trouva la force pour se lever mais elle y arriva et une demi heure plus tard elle était sur un banc en face du lac. Le regard fixé sur les canards et les poules d’eau, elle continuait de se repasser en boucle le film de la veille. Un zombie, voilà à quoi elle ressemblait. Une voix masculine vint vite la sortir de ses pensées et lorsqu’elle se retourna, Pauline eut la chance de voir Thibault. Je suis sûre que vous vous demandez qui est ce charmant jeune homme. Et bien pour résumer nous dirons qu’il est une des ses anciennes conquêtes et inversement. Elle l’avait rencontré dans un bar et puis de fil en aiguilles. Monsieur Harvey est un garçon bien, elle le savait, lui par contre semblait vouloir à tout prix le cacher et elle ne savait pas vraiment pourquoi. Il lui avait d’ailleurs bien fait comprendre que coucher ensemble avait été une erreur et qu’il préférerait la revoir mais comme une amie, pour discuter… Ce genre de proposition au petit matin n’était pas fréquent pour Pauline et elle avait apprécié. Je crois qu’au fond ils ont un peu décidé de se protéger mutuellement sans le dire à haute voix. Mais tous les deux vivaient quelque chose de pas franchement facile…
En venant ici, mademoiselle Lefèvre espérait ne croiser personne mais être tombé sur Thibault ne la gênait pas. Elle allait pouvoir enfin passer à autre chose. Elle lui fit un petit sourire avant de lui répondre. « Perspicace Thibault ! » Elle se décala sur la droite du banc afin de lui faire une petite place. De nombreuses jeunes filles le regardaient du coin de l’œil ce qui fit légèrement rire notre jolie blonde. Que se passait-il dans leurs petites têtes ? Voulaient-elles l’aborder ? Détestaient-elles Pauline parce qu’elle était à côté de lui à lui parler. Elle avait envie de leur dire : Arrêtez les filles ce garçon n’est faites pour aucune d’entre vous, il est fait pour cette fille à qui il n’arrête pas de penser et dont il ne veut pas me dire le nom. Elle se tourna alors vers lui afin d’entamer la conversation. « Je vois que tu fais toujours autant de ravages… » |
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